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Semaine en 4 jours, horaires flexibles : des formules qui séduisent, mais dont les avantages pour l’ensemble des salariés restent à démontrer

La conciliation entre vie personnelle et professionnelle occupe largement le débat public, sur fond d’individualisation de la société et d’aspiration à un meilleur équilibre des temps de vie. Dans ce contexte, la semaine en 4 jours suscite un vif intérêt chez les salariés et dans les médias, jusque dans la sphère politique. Début janvier, le premier ministre Gabriel Attal appelait les administrations à expérimenter la semaine en 4 jours sans réduction du temps de travail.
Qu’en pense les salariés ? Quels sont les retours d’expérience des entreprises qui l’expériment ou l’ont instaurée dans leurs équipes ? La mise en place de la semaine en 4 jours peut-elle être source d’inégalités, de difficultés ou d’exclusion parmi les collaborateurs ?

Découvrez dans la nouvelle étude de la Fondation The Adecco Group en collaboration avec le Credoc des clés de lecture et d’action pour la semaine en 4 jours : ses bénéfices, ses risques et de pistes pour faciliter la transition vers ce nouveau mode d’organisation du travail.

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Comment les 40-59 ans se projettent-ils dans leur fin de carrière ?

Les débats actuels sur l’allongement de la vie professionnelle ont permis de mettre en lumière la question centrale de l’emploi des plus de 55 ans. A ce sujet, certains chiffres nous interpellent : 40% des nouveaux retraités en 2018 n’étaient déjà plus en emploi avant leur départ à la retraite ; en moyenne, sur les années 2016 à 2018, près de 28 % des personnes âgées de 60 ans n’étaient « ni en emploi ni à la retraite » et près du tiers des seniors sans emploi ni retraite vivaient en dessous du seuil de pauvreté. Enfin, de nombreux experts s’accordent à dire que les seniors sont bien victimes de discrimination à l’embauche.

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