Communiqué
Une étude internationale du Groupe Adecco révèle les attentes des salariés et des entreprises en matière de modalités de travail post-pandémie
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Les salariés estiment qu’un modèle de travail hybride intégrant 50% de télétravail et 50% de travail sur site est idéal. En France, 71% des salariés souhaitent plus de liberté dans la manière dont ils travaillent et sur leur choix du lieu de travail. 53% des salariés français interrogés ont par ailleurs vécu une expérience de télétravail positive durant la crise ;
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61% des personnes dans le monde et 37% des personnes en France ont amélioré leurs compétences numériques durant le confinement. 69% des personnes dans le monde et 62% en France souhaitent continuer à les développer ;
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Selon 74% des salariés dans le monde et 63% en France, les managers doivent se réinventer et faire preuve de plus d’intelligence émotionnelle.
Zürich, Suisse, le 30 juin 2020. La pandémie de coronavirus a entraîné une rupture dans les attitudes et les attentes des salariés et des dirigeants, qui appellent tous à de profonds changements dans la manière dont nous travaillons, selon une nouvelle étude du Groupe Adecco.
Le Groupe Adecco, leader mondial des solutions en ressources humaines, révèle aujourd’hui les résultats de sa dernière étude, « Nouvelle normalité : définir la nouvelle ère du travail », examinant ainsi les impacts attendus de la crise sur le monde du travail à court et long termes. Réalisée en mai 2020, cette étude s’appuie sur un questionnaire auquel ont répondu 8 000 répondants (âgés de 18 à 60 ans et travaillant dans le secteur tertiaire) dans chacun des huit pays suivants (1 000 répondants par pays) : Australie, France, Allemagne, Italie, Japon, Espagne, Royaume-Uni et Etats-Unis.
Alain Dehaze, CEO The Adecco Group, déclare : “Le monde du travail ne reviendra jamais à la « normale » que nous connaissions avant la pandémie. L’évolution soudaine et spectaculaire de nos modalités de travail résulte en de profonds changements en matière d’organisation, de management et de formation. Alors que de nombreux pays sortent tout juste de la phase de crise sanitaire, les employeurs ont l’opportunité de moderniser ou revoir totalement leurs pratiques – dont un certain nombre sont restées largement en place depuis la révolution industrielle. Cette étude met en avant le fait que les attitudes des salariés ont durablement évolué, et que les écarts sont importants entre leurs attentes et les pratiques en vigueur. Au moment où nous entrons dans une nouvelle ère du travail, il est temps de revoir ces pratiques et de mettre en place de nouvelles modalités d’organisation pour garantir la sécurité et la productivité de chacun. »
Résultats clés de l’étude :
L’étude révèle que les salariés et les dirigeants sont prêts pour un nouveau modèle hybride. Trois quarts des salariés ayant répondu (74% dans le monde / 73% en France) déclarent que le meilleur modèle intègre à la fois travail sur site et télétravail. L’idée de passer la moitié de son temps au bureau et la moitié de son temps en télétravail dépasse les géographies, les générations et la situation familiale. Les dirigeants sont en accord : près de huit dirigeants sur dix (77% dans le monde) estiment que leur entreprise bénéficiera de cette nouvelle organisation du travail.
De nouvelles compétences managériales sont également demandées et une nouvelle forme de leadership émerge. Au niveau mondial, l’intelligence émotionnelle est clairement apparue comme le trait distinctif du bon manager. Plus d’un quart (28%) des salariés ont déclaré que leur bien-être mental s’était détérioré en raison de la pandémie, et seulement 10% estiment que leurs managers sont capables de soutenir leur santé émotionnelle.
En France, avant l’empathie (63%), c’est la capacité qu’ont les managers à faire confiance à leur équipe qui est considérée comme étant la plus importante (75%). Vient ensuite l’agilité dans l’organisation du travail (69%) – les salariés français ayant des enfants dont ils devaient s’occuper durant le confinement reconnaissent d’ailleurs à 91% que leurs managers ont su faire preuve d’agilité et organisé le travail en fonction de cette contrainte. La capacité à communiquer avec des équipes à distance (68%) et la capacité à promouvoir et encourager la cohésion d’équipe (68%) sont également des compétences managériales considérées comme clés par les salariés.
L’étude révèle également une très forte volonté des salariés pour monter en compétences. Six personnes sur dix au niveau mondial mais uniquement 37% en France déclarent que leurs compétences numériques se sont améliorées durant la crise. 69% dans le monde et 62% en France souhaitent bénéficier de formations pour acquérir de nouvelles compétences numériques. En matière de formation, le management à distance est plébiscité par les personnes interrogées (65% dans le monde et 59% en France), ainsi que les soft skills (63% dans le monde et 55% en France).
Enfin, les résultats ont souligné l’importance de la confiance : les entreprises ont réussi à soutenir leurs salariés pendant la crise. La confiance envers les entreprises s’est ainsi améliorée. 88% dans le monde et 86% en France déclarent en effet que leur employeur a su s’adapter aux challenges de la pandémie. 80% des salariés dans le monde estiment également que leur employeur est responsable de la mise en place de nouvelles modalités de travail. 73% pensent qu’il en est de la responsabilité du gouvernement, 72% qu’il s’agit de leur propre responsabilité et 63% qu’il s’agit de la responsabilité des syndicats. En France, cette responsabilité reviendrait directement aux salariés eux-mêmes (69%) ainsi qu’à l’employeur (69%).
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