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[Work Trends Study] Regards croisés sur le smartworking
Le groupe Adecco mène chaque année une grande étude sur le rapport qu’ont les salariés et les recruteurs avec le monde du travail. Cette année, l’étude portait sur un concept pour le moins novateur, puisque 69% des candidats/salariés interrogés ne le connaissaient pas. Nous parlons ici du smartworking et de la perception qu’en ont les recruteurs et les candidats/salariés.
La frontière entre la vie privée et la vie professionnelle devient de plus en plus ténue. Un effet qui s’intensifie les années passant. Assez logiquement, celle entre le domicile et le lieu de travail suit le même chemin. Ainsi, de nouveaux lieux, souvent dits « tiers lieux » (entre le domicile et le travail), émergent. En particulier une nouvelle génération d’espaces collaboratifs de travail que l’on veut « smart » ou intelligents voient le jour dans certains pays à la pointe des nouveaux usages. C’est ainsi qu’est né le concept du smartworking
Si le smartworking peut difficilement se traduire en français, il est intéressant de constater que les recruteurs et les candidats/salariés en ont la même définition. Il représente ainsi en premier lieu la flexibilité sur le temps de travail et l’organisation de celui-ci. Le second axe est la flexibilité du lieu de travail (à 18% pour les candidats et 33% pour les recruteurs). Pour finir de définir cette nouvelle approche du travail, les deux parties citent successivement les méthodes et outils de travail.
Si 55% des salariés/candidats plébiscitent le smartworking pour notamment se rapprocher de leur lieu d’habitation (55% souhaiteraient travailler de chez eux et 43% souhaitent seulement avoir moins de distance entre ces deux lieux-phares), ils sont près de 33% à vouloir travailler dans un espace de coworking. Un souhait qui peut être traduit par une volonté d’ouverture et d’innovation. Les espaces de coworking sont réputés être des mines d’or en termes de stimulation d’innovation.
Pour les recruteurs, cette nouvelle manière d’appréhender le travail comporte certains freins qu’ils ne peuvent pas encore lever car ces derniers sont relatifs aux entreprises en elles-mêmes. Ainsi, ils sont 25% à déplorer des lacunes dans le « management virtuel » et dans l’usage de technologies permettant de communiquer et s’organiser autrement. Seul 9% d’entre eux sont préoccupés par ces nouveaux lieux et leur adéquation avec les besoins réels des travailleurs.
Dernière donnée pour le moins intéressante, car elle va contre les idées reçues : les plus de 50 ans sont bien plus nombreux à avoir déjà essayé le smartworking (84%) que les 25-39 ans (61%).
Pour plus d’informations sur le smartworking: http://www.adecco.com/en-US/Industry-Insights/work-trends-blog/Pages/default.aspx
Pour retrouver l’intégralité de l’enquête : http://www.adecco.com/industry-insights/work-trends.aspx