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Actualité

lundi 24 novembre 2014

Florence Servan-Schreiber : « Se réaliser professionnellement est une condition contemporaine de l’épanouissement »

Florence Servan-Schreiber est une des pionnières de la programmation neurolinguistique en France. Elle a écrit pour le magazine Psychologies, a participé à l’émission Psychologies, un moment pour soi sur France 5 et a été consultante RH dans les entreprises. Lors d’Osons la France, elle interviendra sur le sujet de l’emploi en France demain, l’optimisme à adopter pour faire bouger les choses.

Comment l’attitude de la « Power patate », titre de votre quatrième livre, peut-elle être appliquée au monde de l’entreprise ?
La power patate est une forme d’énergie particulière que nous dégageons lorsque nos compétences et appétits sont alignés. Nous réalisons alors nos meilleurs projets sans ressentir l’effort.
C’est un état cible. Souhaité et nécessaire au quotidien et au travail, bien entendu. Se réaliser professionnellement est une condition contemporaine de l’épanouissement. Et pour l’entreprise, les collaborateurs réalisés sont les meilleurs.

Quelles sont les attitudes optimistes à adopter pour faire évoluer le monde professionnel  du côté des chefs d’entreprise?
Comprendre que la clarté des messages et la qualité des relations favorisent l’émergence des super pouvoirs de chacun. Être optimiste, c’est accepter de tirer le meilleur parti de la réalité, même au risque de se tromper. Apprendre à chacun à s’attribuer sa part dans les victoires renforce la confiance et la cohésion. C’est ce que l’on appelle être optimiste. Pas réussir à chaque coup, mais se donner la peine d’essayer et prendre le risque de réussir.

Quels conseils soumettriez-vous aux salariés pour aller de l’avant ?
Généraliser les réussites et circonscrire les échecs. Leur apprendre à se reconnecter à la saveur de leur métier, de l’exercice de leurs qualités et de leurs connaissances. Leur apprendre à développer leur capacité d’interprétation optimiste, car le monde est devenu tellement fou autour de nous que nous devons savoir compter sur nous-mêmes pour pouvoir contribuer aux autres.