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[Soft skills] Pourquoi tant d’intérêt pour les soft skills aujourd’hui ?
« Chez les cadres, un tiers des candidats recrutés échouent au bout de 18 mois pour inadéquation culturelle avec l’entreprise. Si on ne s’intéresse qu’aux compétences techniques, on ne se donne pas toutes les chances de réussir un recrutement », explique Loren Resal, directrice du Digital Factory Lab chez Adecco. Si le terme de soft skill apparaît pour la première fois en 1972, dans un rapport sur la formation au commandement dans les écoles de l’armée américaine, il faut attendre le début des années 2000 pour voir les entreprises commencer à s’emparer du sujet. Une évolution qui coïncide avec la fin du plein emploi, le développement du digital et la mondialisation. « Les métiers évoluent. On change plus facilement de branche, de métier, on travaille plus avec les autres en mode projet, donc avec des gens différents. L’humain prend le pas sur l’expertise. Dans un monde qui privilégie la pluridisciplinarité, l’agilité, la coopération, les organisations valorisent les qualités humaines. Face à l’obsolescence des compétences techniques, les soft skills deviennent primordiales en entreprise et dans un recrutement », constate Laure Bertrand. Pour Jérôme Hoarau, « les soft skills seront les dernières compétences que l’on pourra déléguer à une machine. Dans une période de développement de l’intelligence artificielle, l’intelligence humaine est indispensable ».
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